C'était une demande très ancienne : la possibilité de gérer un plan comptable unique au travers de plusieurs sociétés. Dans LDCompta, chaque société disposant de sa propre base de données, rien ne permettait jusque là de répondre à cette demande. Avec la correction 502, LDCompta offre un mécanisme de synchronisation du plan comptable entre les bases de données de différentes sociétés. Ainsi, chaque société conserve bien son propre plan comptable, mais il est très simple de faire évoluer en parallèle ce plan comptable pour toutes les sociétés rattachées à un même "groupe", groupe que vous définissez vous-même. Le principe est que toute création, modification ou suppression d'un compte dans le plan comptable d'une société donnée peut être répercutée dans une ou plusieurs autres sociétés. On peut paramétrer cela de deux façons différentes : - soit on choisit simplement une liste de sociétés à synchroniser entre elles, sans préciser de société "maitre" : dans ce cas, toute modification du plan de compte dans n'importe laquelle des sociétés de la liste indiquée pourra être répercutée dans les autres sociétés ;
- soit on choisit une liste de sociétés à synchroniser, en précisant la société "maitre" : dans ce cas, seules les modifications du plan de compte faites dans cette société "maitre" pourront être répercutées dans les autres sociétés.
Dans tous les cas de figure, lors de la synchronisation, l'opérateur peut choisir la ou les sociétés sur lesquelles la modification du plan comptable doit être effectuée. Par défaut, le système propose la liste des sociétés pré-paramétrées, mais on peut modifier cette sélection (voire ajouter une société qui n'est pas prévue en standard dans la liste des sociétés). Deux limitations toutefois : on ne peut pas synchroniser sur les dossiers d'archives, et on ne peut pas synchroniser d'un dossier géré en base DB2/400 (environnement Client/serveur AS/400) vers un dossier géré en base HyperFile (Classic ou Client/Serveur) ou inversement. Paramètres en mettre en place pour démarrer ce mécanisme Créer un fichier nommé SynchroMultiSociétés.ini, dans le répertoire "racine" des sous-répertoires (par exemple, C:\Ldsystem\Fichiers\Compta). Dans ce fichier, créer une section, portant le nom de votre choix encadré par des crochets [ ], pour chaque "groupe" de sociétés à synchroniser entre elles. Dans chaque section, créer un ou plusieurs des mots-clés suivants : Sociétés=S01;S02;S03 SociétéMaitre=S00 ou S00, S01, S02, S03 sont des codes sociétés. Le mot-clé Sociétés définit la liste des sociétés à synchroniser, les différents codes devant être séparés par un point-virgule. En l'absence de ce mot-clé, la synchronisation se fera pour toutes les sociétés définies dans la table des sociétés, à l'exception de celles indiquées au mot-clé Sociétés- (attention au signe moins qui a ici toute son importance). Cette dernière façon de faire est préférable si le nombre de sociétés du groupe est important : il garantit qu'en cas de création de sociétés, celles-ci seront automatiquement gérées par le mécanisme de synchronisation. Le mot-clé SociétéMaitre, s'il est présent, défini la société "maitre" depuis laquelle on synchronise. Seules les modifications faites depuis cette société seront répercutées dans les sociétés définies par le mot-clé Sociétés. Remarque : si plusieurs groupes de synchronisation sont définis dans le fichier de paramètres, notez qu'une société donnée ne devrait faire partie que d'un seul groupe (sauf si on joue avec des exceptions, comme décrit ci-dessous). En effet, le mécanisme de synchronisation parcourt ces différents groupes, et s'arrête dès que la société courante est prise en charge par un groupe donné, soit qu'elle soit la société "maitre" de ce groupe, soit qu'elle soit incluse dans la liste des sociétés à traiter pour ce groupe (liste pouvant être définie explicitement par le mot-clé Sociétés, ou implicitement si ce mot-clé est absent). Gestion des exceptions Toujours dans le fichier des paramètres, on peut jouer plus finement en définissant quelles sont les classes de comptes à synchroniser ou à ne pas synchroniser. Il faut pour cela ajouter des mots-clés CPTPLA+ ou CPTPLA- dans la section concernée, le mot-clé CPTPLA+ permettant de définir la ou les classes de compte à synchroniser (liste séparée par un point-virgule), ou à l'inverse, le mot-clé CPTPLA- permettant de définir les classes à ne pas synchroniser. On peut même combiner ces deux mots-clés, le système appliquant d'abord les règles de CPTPLA+, puis celles de CPTPLA-. Si les deux mots-clés sont absents, tous les comptes sont synchronisés. Exemple où l'on synchronise seulement les comptes des classes 6 et 7 : CPTPLA+=6;7 Exemple où l'on synchronise les comptes des classes 1 à 5, sauf les comptes de banque : CPTPLA+=1;2;3;4;5 CPTPLA-=512 Exemple où l'on synchronise tous les comptes sauf les comptes de banque : CPTPLA-=512 Exemple de fichier de paramètres [GROUPE_1] Sociétés=LDZ;LDX;LDD CPTPLA-=512 [GROUPE_2] SociétéMaitre=LOU Sociétés=LOA;LOB CPTPLA+=6;7 Remarque importante : lors des synchronisations entre sociétés, aucun contrôle d'intégrité référentielle n'est effectué, si ce n'est en suppression de compte, où le compte ne sera pas supprimé dans une société où il y a des écritures (un message d'avertissement signale ce cas de figure). En revanche, en création ou modification de compte, si le compte référence dans la société "maitre" un code devise, une affaire ou une section analytique, ces données sont répercutées dans toutes les sociétés où l'on demande à synchroniser, même si les données en question (devise, affaire, section) n'existent pas dans les tables concernées de ces sociétés. Le problème ne se pose pas vraiment pour le code devise (on n'en crée rarement), mais si on gère un plan analytique, et que l'on indique dans le plan comptable des imputations analytiques par défaut, il faut faire en sorte que le plan analytique soit cohérent entre toutes ces sociétés. |