On a vu précédemment qu'à l'origine du bulletin de paye se trouvaient les éléments variables.
La création de ces éléments variables se fait de différentes façons :
- La saisie des éléments variables, avec deux modes de saisie, soit par matricule, soit par élément de paye. Cette méthode doit être utilisée pour créer les éléments réellement variables chaque mois : heures supplémentaires, absences…
- La procédure d'interface, permettant d'intégrer des éléments variables provenant d'une application en amont de LDPaye, comme un logiciel de gestion des temps.
Notez que ces éléments interfacés, une fois intégrés dans LDPaye, peuvent être modifiés (voire même supprimés) via la saisie des éléments variables.
- Aux éléments saisis ou interfacés par les deux procédés ci-dessus peuvent s'ajouter d'autres éléments découlant des associations de rubriques entre elles, pour les associations de rubrique où le choix du déclenchement a été Lors de la saisie ou de l'interface.
- La gestion avancée des arrêts de travail, module optionnel décrit au chapitre 7.5.2 Gestion avancée des arrêts - Utilisation.
- Enfin, lors du calcul du bulletin de paye, LDPaye commence par ajouter automatiquement, en tout début de calcul, d'autres éléments :
- Les éléments automatiques
- Les éléments découlant des associations de rubriques entre elles (pour les associations de rubrique où le choix du déclenchement a été Lors du calcul du bulletin).
- Les éléments découlant d'un remboursement de prêt
En règle générale, le calcul du bulletin crée 90 à 100 % des éléments variables mis en jeu sur un bulletin de paye.
Toutes ces méthodes peuvent (et doivent) être utilisées en combinaison pour créer la totalité des éléments variables nécessaires au calcul du bulletin de paye.
A partir de l’ensemble de ces éléments variables, le calcul de paye va créer les lignes de bulletin, en effectuant tous les calculs nécessaires. Le traitement de calcul se déroule élément par élément, dans l'ordre croisant des numéros d'éléments de paye.
Pour chaque élément variable, on procède de la façon suivante :
- Alimentation des nombre, taux et montant qui ne sont pas renseignés, à partir des tables constantes générales, constantes salariés, cumuls ou de fonctions personnalisées. C'est dans le fichier des rubriques que l'on indique éventuellement comment alimenter les nombre, taux et montant de l'élément variable.
- Calcul du montant, si celui-ci n'est pas déjà renseigné. Le calcul effectué est fonction d'un code calcul indiqué dans le fichier des rubriques ou le fichier des cotisations. Le calcul le plus courant, pour ce qui est des rubriques, est : Nombre x Taux = Montant.
Il en existe d'autre, pour traiter par exemple le cas des primes d'ancienneté.
- Report sur les autres éléments, avec deux types de report :
- Report dans la table des cumuls
- Report dans la table des cumuls de cotisations, uniquement pour les rubriques sur brut.
On dispose de toutes facilités pour relancer un calcul de paye autant de fois qu’on le souhaite. Ceci est souvent utilisé pour traiter les cas particuliers (entrées et départs), où il est fréquent d'oublier certains éléments de paye. Il suffit alors de compléter les éléments variables du salarié, par la procédure de saisie des éléments variables, puis de relancer le calcul du bulletin pour le salarié concerné.